Initiation à léquitation pour les grande section, les CP et les CE1
Nous, les Grande Section, les CP et les CE1, nous avons fait de léquitation à la Ferme Équestre de lÎle de Batz. Nous allions à la ferme en vélo. La maman de Léa nous accompagnait aussi. En tout, nous avons fait quatre séances. Nous étions divisés en deux groupes. Le premier allait le lundi et le deuxième le jeudi, de 14h à 15h. Notre monitrice sappelle Nadège. Dans la ferme, il y a 15 chevaux. En fait ce sont presque tous des double-poneys. Nous avons monté Cheyenne, Casimute, Anaïs, Carmen, Hidalgo, Bob, Djebel, Darling. Lors de la première séance, on a appris à brosser les chevaux et à les seller. On est quand-même un peu monté dessus. Lors de la deuxième séance, on a fait un petit parcours. A la troisième, on a fait des jeux et un peu de trot. Lors de la quatrième, on a fait une balade dans lîle. On a plus quadoré ça. On aimerait bien en refaire.
Orlane et Marie-Gabrielle (CE1)
Initiation à la voile pour les CM
Nous, les CM1 et CM2 faisons de la voile au Jardin
Colonial. Nous avons huit séances de trois heures en tout. Nous avons commencé le 6
juin. Nous naviguons par groupe de deux sur des catamarans. Notre monitrice sappelle
Sarah. Pour commencer, nous retirons nos vêtements et enfilons un maillot de bain .
Ensuite nous mettons une combinaison puis un tee-short et un short. Après, nous mettons
un ciré (spécial pour leau) et un gilet de sauvetage. On prend le foc (la petite
voile), le palan de grand-voile et la grand-voile. Une fois sur leau, on fait des
exercices pour séchauffer et, ensuite, nous partons en ballade.
Parfois on peut tomber à leau. Quand on a fini, on
shabille normalement avec des vêtements chauds. Après, le maître nous ramène à
lécole.
On adore la voile. Mais cest quand même fatigant.
Maxime et Noémie (CM1)
Découverte du littoral : un aquarium deau de mer
Avec Louis Kermorguan du Centre Bon Vent à Santec, nous avons appris à mettre en place un aquarium. Dabord, nous avons installé deux filtres biologiques avec chacun une cheminée au fond de laquarium. Nous les avons ensuite recouverts de sable. Il faut un sable épais, presque du petit gravier. Nous en avons trouvé sur la plage, en face de la mairie. Nous en avons ramené deux seaux et nous les avons vidés dans laquarium. Nous avons ensuite recouvert complètement les filtres. En même temps que le sable nous avons aussi ramené de leau de mer. Nous avons vidé cette eau dans laquarium à laide dune assiette pour quelle ne soit pas trop trouble. Nous avons branché les filtres et nous avons laissé leau se reposer. Ensuite, nous sommes allés sur lestran à marée basse afin de capturer quelques animaux. Nous avons ramené deux anémones de mer, une étrille, un crabe vert, une petite vieille, deux gobies, deux blennies, six crevettes, quelques bigorneaux et quelques moules et aussi deux pierres sur lesquelles étaient fixés des algues, des fucus dentelés. Nous avons installés le tout dans laquarium et nous les avons laissés.
Maxime (CM1) et Jean-Pierre.
La maison de la Duchesse Anne à Morlaix
Nous avons visité la maison de la Duchesse Anne à
Morlaix . Cette maison a été construite au 16e siècle. La guide nous a
expliqué comment a été construite cette maison. Cest une maison à lanterne,
cest à dire quelle est éclairée par le toit. La duchesse Anne y a
séjourné en 1505. Nous avons vu la grande cheminée et le grand escalier en chêne. Il
mesure 11 mètres et a été fait avec un seul tronc darbre.
Nous avons aussi vu beaucoup dautres maisons construites au
Moyen-âge. Ce sont des maisons à Pondalez. La surface augmente à chaque étage.
Cest un peu comme si la maison savançait dans la rue. A cette époque, on ne
payait des impôts que sur la surface au sol. Cest pourquoi la surface du premier
étage est plus grande que le rez-de-chaussée et la surface du 2e est plus
grande que celle du 1er.
Jean-Félix (CM2)
La visite des locaux du quotidien Le télégramme
Cette sortie était prévue pour conclure « la
semaine de la Presse ». Comme nous avions fabriqué deux exemplaires du
« Journal en culotte courte », nous avions décidé daller voir comment
se fabrique un vrai journal. Le père de Thomas, qui travaille pour le Télégramme a donc
pris rendez-vous.
Vendredi 24 mai, nous avons pris le bateau de 9 h 00. Nous, cest
à dire la classe élémentaire et les grandes sections de la maternelle. Nous étions
accompagnés par deux parents : la maman dAgathe Grall et le papa de Thomas
Séité ainsi que de Fanny que nous ne présentons plus Nous sommes montés dans le car à
9 h et demi et nous avons pris la direction de Morlaix. Là, nous avons dabord
visité la maison de la Duchesse Anne. Cest une très belle maison qui date du 16e
siècle. A 11h00, nous sommes allés au Télégramme. Nous avons rencontré Michèle
Thésée qui nous a guidés pendant une heure. Nous avons dabord regardé un film.
Ensuite la classe la interviewée :
Combien de tonnes de papier utilisez-vous ?
Nous utilisons 40 tonnes de papier par jour. Les rotatives (machines
qui permettent dimprimer le journal nous avons deux grosses rotatives très
modernes ; elles ont été fabriquées en Suisse et ont coûté 70 millions de francs
chacune, 10 671 431 euros) tournent à 70 km/heure. 20 exemplaires sortent chaque seconde.
Si on mettait bout à bout tous les journaux qui sortent en une nuit, cela ferait 600 km
de longueur, à peu près la distance de Morlaix à Paris. On utilise aussi chaque nuit
500 kg dencre.
Combien dexemplaires sortez-vous chaque jour ?
Nous sortons 220 000 exemplaires (20 à la seconde) qui sont
distribués dans 7 000 communes bretonnes.
Combien avez-vous demployés ?
Mille personnes travaillent chaque jour. Il y a des journalistes mais
aussi des pigistes, des chauffeurs
Il y a 23 rédactions locales et 600
« porteurs » qui distribuent chaque jour le journal dans les boîtes aux
lettres des gens qui sont abonnés.
En quelle année fut tiré la premier numéro du Télégramme ?
Le premier numéro du Télégramme est sorti le 18 septembre 1944.
Dailleurs je vous ai préparé à chacun une photocopie de ce premier numéro.
Combien y a t-il de journalistes ?
Il y en a 200 avec tous ceux qui travaillent dans les
« rédactions locales »..
Combien de temps faut-il pour fabriquer un journal ?
Il faut environ 24 heures. Le moment le plus important sa passe la
veille de la sortie du journal, à 18h15 : cest la conférence de rédaction.
Cest à ce moment que lon décide de ce que lon va mettre dans le
numéro du lendemain.
Est-ce que les journaux invendus sont recyclés ?
Oui 80% du papier des journaux invendus est recyclé en boites
dufs. Il y a environ 10 000 invendus chaque jour.
Dans combien de communes distribue-t-on le Télégramme ?
On le distribue dans 7000 communes.
Comment se fait la distribution ?
Elle se fait toutes les nuits à partir dune heure du matin par
camion. Lensemble des camions parcourent 28 000 km chaque nuit pour livrer les
journaux. Ce sont les journaux des communes les plus proches qui sont fabriqués et donc
livrés en dernier.
Comment faites-vous pour avoir les nouvelles de ce qui se passe dans le
monde ?
Eh bien, nous sommes abonnés à deux agences. Une agence
nationale : lAgence Française de Presse (quon appelle lA.F.P.) et
une agence américaine qui est internationale. Ces deux agences ont des correspondants
dans le monde entier. Elles nous transmettent des « dépêches » dès
quil se passe quelque chose dans le monde. Cest à partir de ces dépêches
que nos journalistes font leurs articles. Il faut 20 mn entre le moment où la dépêche
« tombe » (cest à dire où elle arrive chez nous et le moment où
larticle est sur les plaques de la rotative)
A quelle heure arrêtez-vous décrire ?
On peut encore mettre une événement jusquà une heure du matin.
Mais on ne pourra le mettre que dans les journaux qui seront distribués en dernier,
cest à dire pour les communes les plus proches.
Pourquoi avoir choisi le Télégramme comme titre ?
Cest une bonne question. Dans le Télégramme, il y a une notion
de vitesse. Lidée cest quil informe les gens rapidement. Maintenant il
est complètement fabriqué à Morlaix. Les méthodes de fabrication ont aussi beaucoup
changé. En 1968, on le fabriquait en utilisant des plaques en plomb. Cest aussi en
1968 quon a mis la première photo en couleur. Nous étions les premiers à le faire
en Europe. En 1977, nous avons arrêté le plomb. Maintenant nous utilisons des techniques
très modernes : un film négatif (le flashage), puis une plaque en positif (plaque
offset).
Après cette visite nous sommes rentrés à Roscoff où nous avons pique-niqué sur laire de jeux.
Tony (CM2), Thomas (CM2) et Clément (CE1)